Portrait Denise
Denise, issue d'un milieu modeste, vivait dans une ville normande nommée Valognes, jusqu'au jour où elle décida de s'installer à Paris, capitale du commerce, à la suite du décès de ses deux parents. Cette jeune fille, très courageuse, s'est toujours dévouée pour subvenir aux besoins de ses deux frères, qui la voyaient alors comme « une mère de substitution ». En effet, Denise est très maternelle envers ses frères. Elle se considère un peu comme la mère de Pépé et Jean, elle se soucie beaucoup de leur bien-être et de leur éducation, elle donne de l'argent à son frère cadet et le sermonne comme sa mère aurait fait. Dans le roman, elle ne cesse de les appeler ses enfants et les regarde comme tels. Elle à aussi un sens de la famille très développé, elle ne peut s'empêcher de vouloir aider son oncle Baudu, sa cousine Geneviève et éprouve une grande tristesse devant leur malheurs, elle culpabilise d'être entrée au Bonheur des Dames alors que c'est le concurrent du vieil Elbeuf. Denise possède beaucoup des qualités morales, en effet, tout au long du roman « Au Bonheur des dames », elle apparaît comme une jeune femme pleine de ressources et attentive aux autres. Nous allons donc voir quels sont ses traits de caractères. Pour commencer, elle apparaît comme une personne altruiste et très à l'écoute de son entourage. Par exemple, après être devenue le bras droit de Mouret, elle s'empresse de lui suggérer des moyens de rendre la vie des employés du Bonheur des Dames moins dure comme la mise en place de congés payés, l'innovation d'une salle où ils pouvaient se reposer et se divertir avec un jeu d'échecs, des canapés [...] Elle se soucie énormément des employés car elle a été elle-même dans cette situation et comprend mieux que Mouret les douleurs et les problèmes qu'ils peuvent endurer. De même manière qu'elle est pleine de compassion en voyant les jeunes vendeuses en souffrance et opprimés par les commis ayant plus d'ancienneté, car elles lui