Portable
C'est notamment le cas du SMS (Short Message Service) dont personne n'avait prévu le développement qu'on lui connaît aujourd'hui. Utilisé par 53% de la population mondiale, le SMS compte trois fois plus d'utilisateurs actifs que d'utilisateurs de PC. La base active d'utilisateurs de SMS est 2,5 fois plus importante que celle des utilisateurs de courriers électroniques. Ces mobinautes ont échangé 4,6 trillions de SMS en 2009, soit en moyenne 2 SMS pour chaque humain par jour!
Outre sa nature d'outil de communication interpersonnelle, le SMS est également devenu seize ans après sa mise à disposition auprès du grand public l'une des principales plateformes transactionnelles, via notamment le micropaiement ou encore le televoting. De ce point de vue, la généralisation des offres commerciales proposant l'envoi illimité de SMS a fortement contribué à cette libération des usages chez les plus jeunes consommateurs au détriment des appels voix.
L'utilisation croissante du sms chez les jeunes: quel impact sur les compétences linguistiques ?
Pour la grande majorité des enseignants et des parents, le développement et la généralisation de la communication par SMS chez les plus jeunes a un effet très négatif sur la façon de s’exprimer et d’écrire. Pourtant une étude tendrait à remettre en cause cette croyance généralement répandue.
L’utilisation du téléphone portable chez les jeunes se généralise et avec elle un nouveau mode de communication apparaît, au grand dam, des enseignants et de beaucoup de parents : celui du sms. En effet la crainte et de voir de plus en plus d’élèves prendre l’habitude d’écrire en abréviation et autres langages codés. Les chiffres sur les difficultés de lectures, et sur l’illettrisme sont encore bien présent dans les esprits pour nourrir cette inquiétude. Pourtant une étude britannique très sérieuse met à mal cette croyance répandue et partagée. Menée sur 35 élèves de 11 ans, l’étude des chercheurs en psychologie Beverly Plester