Ponge
Texte 2 :
Les 4 strophes de ce poème évoquent une osmose entre la nature et le poète parce que tous deux sont dans la même peine, douleur. Le poème comporte les caractéristiques du romantisme.
D'ailleurs, ce texte fait écho à ce qu'énonçait Lamartine dans la Préface des Destinées en 1849 : «la poésie est l'incarnation de ce que l'homme a de plus intime dans le cœur et de divin dans la pensée, de ce que la Nature visible a de plus magnifique dans l'image et de plus mélodieux dans les sens».
I) L'automne constitue une saison mentale pour le poète
II) Le lyrisme de la Nature et le romantisme
Dès le début de son poème, L peint un véritable tableau de la nature en pleine saison automnal comme le souligne les termes : « reste/feuilles jaunissantes ». Il faut attendre le vers 9 pour que la saison soit citée avec la périphrase : « les jours d'automne ». La suite du poème (10 à 16) ne contient aucune mention de cette saison mais font état des sentiments du poète. L'organisation de ces 4 strophes est donc binaire : automne/sentiment. Aussi, l'automne est bien présenté comme une saison de passage grâce aux éléments qui traduisent le caractère fugace de cette saison : « jaunissant/un reste de/épars/pâlissant » qui trouvent leur couronnement dans « faible lumière ». Les marques de l'automne sont des marques de l'évanouissement grâce à la répétition de l'adjectif « dernier » qui comporte à la fois des notations d'abondance ou de vigueur « verdure/beaux jours/sourire ».
L’automne, poème écrit à la première personne du singulier, présente plusieurs éléments propres au lyrisme. En effet, lorsque le poète dit « Moi, je » et répète tout au long du poème « je », il met sa personne en avant car il veut faire partager son expérience personnelle. D’autres procédés montrent que ce texte tient du lyrisme : des phrases exclamatives ainsi qu’une apostrophe. Nous retrouvons beaucoup de phrases exclamatives telles « Salut, derniers beaux jours ! ». Ces vers