Polpot
Une guerre civile éclate au Cambodge. Malgré l'appui du Viêt Nam du Sud et des États-Unis, le régime brutal de Lon Nol est incompétent dans la lutte contre le communisme. En 1973, la situation militaire se détériore et l'armée n'est en mesure que de défendre la capitale, Les villes surpeuplées de réfugiés fuyant les bombardements américains ou des mesures rigoureuses sont imposées par les Khmers rouges, considérés au départ comme une force libératrice par la population. Pol Pot, membre important du Parti communiste du Kampuchéa, est gouvernant des Khmers rouges. Dès sa prise de pouvoir, il soumet le pays à la dictature et met en place un régime totalitaire, qui entreprend rapidement d'éliminer tout homme lié au gouvernement de Lon Nol.
Pendant près de quatre ans, les Khmers rouges font régner la terreur dans le pays, et s’acharnent sur la population urbaine et sur les intellectuels. Des prisons d'État sont instituées dans tout le pays. La plus connue S-21 situé Phnom Penh, capitale de Cambodge qui voit passer, de 1975 à 1979, plus de 20 000 détenus, dont beaucoup d'enfants. Sept seulement y survivent. Les personnes internées sont emmenées sur des terrains d'exécution, de nos jours, on trouve à ces endroits un mémorial contenant les ossements des victimes. La monnaie, la famille, la religion et la propriété privée sont abolies.
A partir de 1977, Pol Pot remarque l'incapacité des Khmers rouges à maintenir l'ordre, et se montre menaçant envers le Viêt Nam, à qu’il rend responsable de ses échecs. En 1978, , le Viêt Nam envahit le Cambodge dans le but de renverser le régime de Pol Pot et dès le 11 janvier 1979, un nouveau gouvernement est formé.
Sur une population de 7 900 000 habitants, le régime de Pol Pot causa la mort de plus de 1 700 000 personnes par les exécutions et la torture, le travail forcé excessif, la maladie non traitée ou la famine, soit environ de 20% de la population. Mais, nous n'avons toutefois qu'une mémoire abstraite de