Le Liban est sans doute l’un des pays les plus pollués de la planète. Les raisons de cette pollution sont diverses : Les émissions de gaz à effet de serre, notamment les rejets d’un parc automobile vieillissant dans un pays en saturation totale au niveau de la circulation terrestre, La pollution de la nappe phréatique due à des rejets d’usines chimiques directement dans les courants d’eau douce et le dégazage sauvage des bateaux, L’usage intensif de pesticides qui détruisent la faune et la flore, sans parler de la pollution des nappes que ces produits engendrent, Le déversement des eaux usées sans le moindre retraitement directement dans la mer, Les déchetteries à ciel ouvert, La déforestation effrénée et le bétonnage anarchique des terres, L’absence totale de plans de sauvegarde de l’environnement.

Il est évident que ce cumul de pollution est nuisible pour l’environnement et constitue un risque majeur pour la santé publique, notamment la santé de la population la plus fragile, à savoir les enfants et les personnes âgées, avec un accroissement des maladies respiratoires (asthme, allergie, irritations des voies respiratoires, bronchites chroniques….), des maladies de la peau (essentiellement dues à la pollution de l’eau), des cancers… pour ne citer que les principaux. La déforestation sauvage et la réduction des espaces verts en peau de chagrin prive le pays de ses poumons et ne permet pas l’absorption du CO2 dans le cycle de photosynthèse. De plus, cette accumulation de gaz à effets de serre, dans un pays à faible précipitations et à fortes chaleurs conduit inéluctablement à un assèchement climatique, conduisant à la désertification des terres. Dans ces conditions, il est urgent de prendre des mesures dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture, de l’urbanisme et de l’environnement en mettant les moyens financiers et humains pour y parvenir. Il est évident que tant qu’il n’y a pas une réelle sensibilisation aux