Politique internationales de la france de 1958 à 1969
Pendant ses années de " traversée du désert " le général de Gaulle a rédigé ses mémoires qui ont révélé, s’il en était besoin, son souci unique et lancinant : celui de la grandeur de la France. Il est donc naturel que, revenu aux affaires en 1958, il se soit très vite attribué comme " domaine réservé " du président de la République, le soin des problèmes internationaux.
Jusqu’en 1962, les problèmes coloniaux, notamment le drame algérien, l’empêchent de mener à bien comme il l’entend une vraie politique de grandeur nationale.
C’est donc, surtout après les accords d’Évian, que le président de Gaulle applique son grand projet qui consiste à faire retrouver à la France une influence perdue.
Dans ce combat, le rival se trouve être la grande puissance du camp occidental, camp auquel appartient la France : les États-Unis, c’est contre leur hégémonie que de Gaulle bâtit sa politique internationale, diversifiant au maximum les alliances du pays ; si, dans ce domaine, il marque une rupture nette avec la quatrième République, dans celui de la construction européenne, au contraire, il poursuit l'œuvre engagée par ses prédécesseurs, tout en lui imprimant son obsession d’indépendance nationale qui va le mener à définir " l’Europe des patrie " par opposition à une Europe supranationale.
I Le règlement des conflits coloniaux
A. Le drame algérien.
C’est à la suite d’une émeute à Alger, le 13 mai 1958, alors que les affrontements entre le pouvoir métropolitain et le FLN ont commencé dès novembre 1954, que le général de Gaulle a été rappelé au pouvoir, ce retour consacrant l’impuissance de la quatrième République à régler le problème algérien.
À peine nommé chef du gouvernement, il se rend en Algérie où il reçoit un triomphe.
Aussi bien en métropole qu’en Algérie, de Gaulle semble le mieux placé pour régler au plus vite ce qui est devenu une véritable " guerre sans nom ".
Il est difficile de savoir quelles étaient les intentions de de