Politique : démocratie nouvelle guiné
L'article 142(2) de la Constitution dispose que le premier ministre est nommé « par le chef de l'État, qui agit en accord avec une décision du Parlement ». Constitutionnellement, les pouvoirs conférés au chef de l'État le sont à la reine, mais en son absence (puisqu'elle réside à Londres) ils sont exercés par le Gouverneur-général1.
Depuis son indépendance en 1975, cet ancien territoire australien a vu se succéder divers partis et coalitions au pouvoir, de manière paisible et démocratique. La seule crise politique eut lieu en 1997, lors de l'« affaire Sandline ». En 1996, le premier ministre Julius Chan, tentant de soumettre la révolte menée par l'Armée révolutionnaire de Bougainville dans la province de Bougainville, signa un contrat avec une société militaire privée, Sandline International. En mars 1997, suite à la révélation de ce contrat, le brigadier général Jerry Singirok, chef des Forces de défense de Papouasie-Nouvelle-Guinée (les forces armées régulières), dénonça l'accord et somma Chan de démissionner. L'opinion publique semblait soutenir le brigadier ; Chan quitta temporairement ses fonctions, le temps d'être blanchi par une commission d'enquête, avant de les reprendre en mai. En juin, il fut battu lors des élections législatives, et quitta le pouvoir sans heurts. Les actions de Singirok furent néanmoins qualifiées de « quasi-coup