Politique budgetaire
Avec la crise de 73-74, suite au 1er choc pétrolier et un déficit qui va augmenter régulièrement (aux alentours de 9% de déficit budgétaire pour 2010), l’utilisation de cet instrument est remise en question notamment par les libéraux.
Effectivement, à ce jour, un jeune français né avec 20000€ de dettes et 20% des recettes du budget sont utilisés pour rembourser les intérêts de la dette.
I Présentation générale du budget
A) Les caractéristiques
Définition : Au plan financier, le budget de l’état décrit les ressources et les charges de l’état. Au plan juridique, le budget de l’état est appelé aussi loi de finance puisque le texte est voté et discuté par les parlementaires. Sur le plan politique, le budget traduit les orientations économiques et sociales du gouvernement.
B) Structure et rôle économique du budget
Définition : Le déficit budgétaire correspond à un excédent des dépenses par rapport aux recettes.
Effectivement, avec la mise en place de l’€, ce dernier est limité à 3%.
L’école libérale considère que le budget doit être d’un poids limité afin d’assurer le fonctionnement des services de l’état gendarme (fonctions régaliennes), et le budget doit être neutre.
Par contre, l’école Keynésienne justifie le poids de l’état et son intervention pour financer les fonctions de l’état providence.
En outre, les keynésiens disent que l’équilibre budgétaire n’est plus une fin en soi, car le budget est un instrument de régulation de l’activité économique.
Le budget va utiliser ce qu’on appelle les PO (prélèvements obligatoires), que ce soit les impôts directs (ex : l’IRPP) ou indirects. (ex : TVA)
Au final, nous aurons donc ce que l’on appelle : le solde budgétaire, étant la différence entre les