Polisse
Polisse est ainsi un film choral : le film choral est un genre cinématographique. On parle aussi, plus rarement, de film mosaïque. Il s'agit en effet de films où un nombre relativement important de personnages, sans que l'un d'eux ne semble plus important que les autres s'entrecroisent, [d'où l'utilisation fréquente du terme « destins croisés » pour les définir]. Le film est alors caractérisé par plusieurs sous-intrigues liées aux différents personnages. La difficulté du film choral consiste à pouvoir traiter tous ses personnages sans en perdre un seul et à leur accorder à tous un minimum d’intérêt. Maïwenn le plus extraordinaire, c’est que, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, la durée du film apparaît pleinement justifiée- plus le film avance, meilleur il devient- car elle permet d’entrer encore plus dans la vie de ce service et de ces brigadiers qui font œuvre de salubrité publique.
L’influence la plus forte de Le Besco a été Virgil Vernier qui a filmé quelques documentaires sur la police, elle lui considère un vrai cinéaste qui se pose sur la réalité, sur la vie.
C’est important connaitre l’enfance de Maïwenn : * Elle a eu des rapports difficiles, puis distants, avec ses parents : d’un côté sa mère décide dès sa naissance de faire d’elle une « star », parce que sa mère n’avait pas fait de carrière et voulait à tout prix qu’elle soit actrice. D’un autre côté, son père la battait, l’insultait et la méprisait. * Alors, Maïwenn a vécu une enfance tourmentée dans une famille dysfonctionnelle.
L’orthographe du titre du film Polisse est grâce à son fils, il faisait de l’écriture avec la faute d’orthographe et l’écriture d’un enfant, et le titre est devenu évident pour le sujet du film.