Police
Martin Sylvestre
601-102-MQ
Session hiver 2014
Plan de rédaction sur l'Étranger de Camus, chapitre V
1ière i.p. L'instant nous projette dans l'éternité
1 i.s La nature source d'apaisement et de fusion
2 i.s La prison comme destin de Meursault
3 i.s Le refus de l'aumônier de croire à l’existence directe
2ième i.p La proximité de la mort n'est pas angoissante
1 i.s La mort proche et le refus des consolations spirituelles, de l'au-delà
2 i.s Le goût profond de la sensation unique, non partageable
3 i.s La recherche de la paix intérieure. Il n’y a que l’existence
3ième i.p L'espoir nous réconcilie avec l'absurdité du monde
1 i.s Pour Meursault, l'engagement reste face à soi, pas face à Dieu
2 i.s La solitude est assumée au milieu des autres
3 i.s L'éloignement final de la société, les autres disparaîtront
Dans sa conception athée de l’existentialisme (qu'il partage avec Heidegger), dans l'Existentialisme est un humanisme Sartre souligne qu’il y a une universalité de condition puisque chaque homme, quelle que soit son inscription sociale et historique, connaît la nécessité « d'être au monde », d’y être au milieu des hommes, et d’y être mortel…
Les idées principales de l'existentialisme athée sont les suivantes :
- L’homme est ce qu’il fait : Dieu n’existe pas donc il y a au moins un être chez qui l’existence précède l’essence, l’homme. L’homme n’est d’abord rien, ensuite, il sera tel qu’il se sera fait. L’homme est tel qu’il se conçoit et tel qu’il se veut, c’est la subjectivité. Une plus grande dignité est accordée à l’homme.
Chacun, nous existons d'abord et ne sommes définissables qu’après, par nos actes. Cette angoissante condition Sartre l'appelle le « délaissement »
- L’homme est un projet : Il sera ce qu’il aura projeté d’être, mais ce n’est pas une décision