Poisson rouge
Le corpus quenous allons étudier est composé de trois extraits de romans : l’un des Misérables de Victor Hugo paru en 1862, le second tiré de l’œuvre de Zola, La curée datant de 1872, et enfin un dernier extrait deL’enfant, roman d’inspiration autobiographique de Jules Vallès écrit en 1879. Nous pouvons constater des dysfonctionnements de la société dans ces différents passages grâce à leurs personnagesrespectifs Cosette, Aristide Saccard et Jacques Vingtras.
En effet, les personnages d’Hugo et de Valles sont deux enfants, victimes de leurs sociétés. Tout d’abord Cosette, contrainte d’aller chercher del’eau par une nuit d’hiver au coeur d’une sombre foret, est l’idée même du personnage pathétique. Le champ lexical de la peur « cœur serré » l.13, ou encore « tremblement » l.15 est très présent dans cetextrait, et ne se rattache pas qu’à Cosette. Il désigne les hommes en général par le pronom « on », « on a peur » l.19. De plus, la nature comme « l’obscurité » l.12 de la nuit apporte une ambianceterrifiante, qui retranscrit le sentiment d’horreur de cosette chez le lecteur. L’auteur cherche à dénoncer la société du XIXe et les maltraitances qu’elle permettait chez les enfants.Vallès lui, nous met dans la peau d’un jeune enfant, narrateur du récit représentant le romancier lui-même. Celui-ci ne trouve aucun intérêt à l’école, et nous présente une situation d’examen qu’on nedonne « que dans les collèges royaux » l.6 selon lui. Il est lui-même fils de professeur « agrégation » l.19, mais nous affirme que même son père « lui-même » l.18 n’est pas des plus doués. Il vientainsi à se demander s’il ne fait pas partis « d’une famille de crétins » l.19. La société de l’époque le demande de fournir du travail, mais lui « vole à droite, à gauche » l.24. Ce comportement... [à