Demain dès l'aube : étude Dans ce poème, l'évocation d'un pèlerinage est évidente. C'est pourquoi nous allons étudier dans une première partie, l'urgence du déplacement ce qui caractérise le pèlerinage. Pour finir, dans une seconde partie, nous étudierons la détermination du poète de se rendre sur les lieux de la mort de sa fille. Tout d'abord, on peut constater la présence du lexique de la rapidité (vers 1 : « Demain, dès l'aube »). Le poète veut se rendre rapidement sur les lieux de la mort de sa fille : il est dans l'urgence. Les verbes sont au futur proche (vers 2 : partirai) ce qui signifie que l'auteur intensifie la rapidité ce qui la transforme en urgence. Les adverbes sont également présents (vers 4 : « loin de toi plus longtemps ») et il permettent de faire durer la rapidité dans le temps. On peut donc supposer que cette rapidité est éternelle et qu'elle restera toujours dans l'esprit du poète. Ceci nous laisse aussi a penser que le poète n'est rapide qu'a cette période de l'année et qu'il vit dans la souffrance tout au long de l'année. Il attend ce moment (vers 4 : »Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps ») avec impatience.
On voit également que le poète est impuissant face à cette rapidité (vers 2 : « Vois-tu. Je sais que tu m'attends »). Il ne peut pas la contrôler et est obligé de la supporter.
Cette rapidité nous montre la détermination du poète pour aller voir sa fille. Cette détermination se fait ressentir par l'intermédiaire de la certitude du poète. Ce -dernier veut absolument se rendre sur les lieux tragiques. Le poète affirme que sur la route, il sera insensible à tous ce qui l'entoure (vers 5 : « Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées. Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit. »). La négation est très présente ce qui laisse supposer que le poète rejette tout. Il se met à part du monde volontairement pour faire le deuil de sa fille. Le vers 7 : « Seul, inconnu, le