Poeme de nerval une allée du luxembourg
- l’auteur emploie l’article défini pour introduire le GN « jeune fille », or c’est la première fois qu’il la mentionne, cela lui donne une dimension plus universelle : c’est l’archétype de la femme. Une sorte d’image de la femme idéale. Elle se distingue par ses qualités : vivacité, légèreté (comparaison avec l’oiseau). Tout en elle symbolise beauté et jeunesse, jusqu’à la fleur qu’elle tient (symbole) ou encore le refrain qu’elle chante.
- L’allitération en [L] suggère cette légèreté
- Le recours au passé composé « elle a passé » met d’emblée cette rencontre sous le signe de l’éphémère.
- L’absence de coupe (virgule) dans les vers 2, 3 et 4 signifie la rapidité, la vivacité de la jeune fille, mais aussi la rapidité de son passage, de cette vision.
- Hypallage « fleur qui brille » : hypallage : figure de construction qui lie un mot à un autre (ici brille à fleur) alors qu’il se rattache logiquement à un autre (ici la jeune fille).
- On peut voir dans cette fleur un symbole de la beauté de la jeune femme
Deuxième strophe :
- « la seule au monde » : hyperbole qui contribue à faire de cette jeune fille une femme d’exception. Même chose avec l’adjectif « seul » au v 8 « d’un seul regard » qui suggère l’efficacité de cette femme si lumineuse
- Conditionnel traduit la possibilité. Le poète fait ici des suppositions (modalisateur « peut-être »). Le rêve surgit : le JE rêve de bonheur.
- Idée d’une réciprocité « dont le cœur au mien répondrait »/ motif de l’âme sœur
- Métaphore de la nuit profonde
- Le déterminant possessif « ma » traduit la solitude du JE
- Cette femme est susceptible de transformer la vie du JE en lui permettant de passer de la nuit à la lumière
- Le verbe « éclaircir » suggère aussi le coup de foudre, la fulgurance de cet amour.
- Le point d’exclamation traduit ce grand espoir
- Les points de suspension peuvent suggérer que le JE rêve à cet amour (fantasme)
Troisième strophe :