Poeme de la création
La « création », de source ancienne, a été remaniée à l'époque de la Première dynastie de Babylone dans un sens favorable à Mardouk.
Lorsque (à l'origine) tout était informe et n'avait pas encore de nom, des eaux primordiales d'abord confondues, deux principes, l'eau douce et l'eau salée, représentés par Apsou et Tiamat, donnèrent naissance à des générations divines dont : la « totalité d'en haut » et la « totalité d'en bas » . De ces couples naquirent les dieux du panthéon babylonien. Bientôt les dieux intriguèrent contre leurs ancêtres et Apsou décida de les anéantir. Mais le jeune dieu Ea, par la force de la Magie, réussit à s'emparer du domaine d'Apsou ! Tiamat crie vengeance... Elle enfante des monstres et prend un nouvel époux Kingou à qui elle remet « les Tablettes des Destins ». Cette fois les dieux prennent peur et devant l'imminence du danger battent en retraite. Dans le conseil de guerre qu'ils tiennent, Màrdouk est le seul qui accepte d'affronter Tiamat (le Chaos). Mais avant de devenir leur champion, Mardouk doit s'assurer de son pouvoir; les dieux mettent devant lui un vêtement, ils lui disent de commander qu'il disparaisse et on ne le voit plus, qu'il reparaisse et il reparaît. (Cet épisode a été construit sur l'étymologie.) Le texte décrit tous les avantages que les dieux conféreront à Mardouk après sa victoire. Puis ils lui