Pococuranté-candide
Le seigneur Pococuranté(chap.25)
La rencontre :
L’escale à Venise est enfin l’occasion de rencontrer le seigneur vénitien Pococuranté dont Candide a beaucoup entendu parler. On prétend que c’est un homme qui vit dans un somptueux palais et qui n’a jamais eu de chagrin=>piste vers l’idée du bonheur.
Candide est impatient à l’idée de le rencontrer car cela prouverait à Martin, l’éternel pessimiste, que les gens peuvent être heureux. Au palais (décrit comme le paradis du luxe et de la culture) les deux curieux découvrent un homme âgé de 60 ans, riche et très cultivé, entouré de belles jeunes filles, de tableaux parmi les plus réputés, un orchestre privé qui lui donne des concerts, une bibliothèque bien garnie, et un jardin magnifique. Cependant, rien de ce qu’il possède ne le satisfait.
Candide est émerveillé devant tous ces trésors et pourtant très déçus du discours que tient Pococuranté, qui va à l’encontre de toutes ses valeurs ainsi que celles de son maitre Pangloss. Pococuranté insulte même Candide. JE CITE : Les sots admirent tout dans un auteur estimé. Je ne lis que pour moi; je n'aime que ce qui est à mon usage. Voilà qui représentait bien Pococuranté !
Quand Candide et Martin prirent congé de son Excellence, Candide, toujours un peu naïf, était persuadé que Pococuranté était le plus heureux des hommes car il était au-dessus de tout ce qu’il possède. Martin lui expliqua que le seigneur était dégoûté de tout ce qu’il possédait et c’était donc pour cela que Pococuranté n’était pas plus heureux qu’eux.
Ce que l’on retient du seigneur Pococuranté (dont le nom signifie en italien : qui ne se soucie de rien, qui n’a aucun soucis) :
Pococuranté est un noble vénitien riche, cultivé et très intelligent, mais pourtant ne jouissant plus d’aucun plaisir, très peu galant JE CITE : je les fais