Éthologie et société
La GPA et PMA
Les avancées de la science et des connaissances en matière de reproduction nous permettent, aujourd’hui, de faire intervenir la science directement durant la grossesse.
Diverses techniques permettent de prévenir les cas de malformation, de trisomie etc. Grâce à cela, les parents peuvent décider de continuer ou non la grossesse.
Cependant, jusqu’où la science et l’argent peuvent-ils s’immiscer dans la reproduction ?
Les techniques dites de la PMA et de la GPA peuvent être mises en question, dans une société consumériste qui a tendance à étendre la marchandisation à des domaines de plus en plus nombreux. On peut craindre que ces deux techniques fassent l’objet de convoitise de la part de sociétés privées.
Le cas de la GPA (gestation pour autrui) et donc des mères porteuses est ici clairement en question. Le recours à la GPA dans des cas de difficulté de grossesse et après réflexion est une des voies utilisées par certains couples.
Cependant la marchandisation de cette pratique et sa généralisation peut /pourrait poser question.
En effet, certaines voix s’élèvent contre cette pratique qui serait une marchandisation du corps des femmes .Aux Etas Unis, des sociétés comme Egg Donation ou CSP vous proposent une mère porteuse avec un enfant à la clef pour 10 000 à 25 000 $.
Dès lors, où s’arrête la marchandisation ?
Verra- t-on bientôt des entreprises proposer de choisir les caractères physiques de son bébé ? (Un certain eugénisme indirect existe déjà. Certaines sociétés proposent aux parents de connaitre les caractéristiques physiques des donneuses d’ovule lors des PMA)
En Inde et en Afrique, des scandales apparaissent autour des « cliniques à bébé ».
Ces cliniques sont des usines à bébé pour occidentaux riches. Elles outrepassent toutes les normes bioéthiques : le but étant le profit. Qui sont les mères porteuses volontaires ? Des femmes pauvres dont c’est un des moyens de survie. (Le même cas de figure