Plier l'homme à la nature est-ce la pire des aliénations?
Depuis l’apparition des premiers Homo Sapiens l’homme s’est différencié du reste du règne animal en refusant de se soumettre à la nature et en apprenant, au contraire, à la contrôler et à la plier à ses besoins. En fabriquant des outils, en mettant en place l’agriculture et l’élevage, autant de processus visant à soumettre la nature, l’homme est entré dans la civilisation. Celle-ci n’a depuis cessé d’évoluer parallèlement aux avancées techniques, qu’il s’agisse de la découverte du vaccin ou bien de l’industrialisation.
Toutes ces techniques, ces découvertes offrant de multiples utilisations, ont eu pour effet l’amélioration sensible de notre qualité de vie. Elles ont permis à la fois de prendre le meilleur de la nature et de combattre, ou tout du moins de contourner, ces effets les plus néfastes. Prenons un exemple dans les progrès du domaine médical. La technologie actuelle nous permet non seulement de diagnostiquer les cancers mais aussi d’en guérir certains, allongeant ainsi la vie du malade. Pour la majorité des gens il serait stupide de renoncer à traiter cette pathologie pour la raison qu’elle est le fruit d’un phénomène naturel.
Cependant certains de ces progrès sont soumis à controverse. A trop refuser de se plier à la nature ne risque-t-on pas d’aller trop loin? Une partie de la population à peur de voir