Platon et aristote
D’emblée, le philosophe, d’après la République de Platon, doit maîtriser divers aspects de la vie dont celle de faire le bien. Comment fait-on le bien d’après le dogme platonicien? Il faut poser une action réfléchie ; une action irréfléchie est donc en désaccord avec l’idée du bien. Par conséquent, le philosophe doit harmoniser actions et pensées, et par le fait même, gérer ses désirs et pulsions pour arriver à la sagesse, car en maîtrisant désirs et pulsions, on pose des actions réfléchies. De surcroît, le philosophe, maitrisant la sagesse, maîtrise les fonctions de la psyché : la fonction désirante, la fonction combative/active et la fonction intellectuelle. En partant du principe qu’aucun être n’est fait que d’une seule et unique fonction, le philosophe doit réussir un mélange équilibré des diverses fonctionnalités de l’âme pour permettre l’excellence de chacune d’entres elles, car toutes dépendent des autres pour exceller. Ainsi, l’harmonisation de toutes les fonctions, maîtrisées par le philosophe, permettent une psyché saine. Avec ceci, la contemplation du bien est possible et le but de l’équilibre est atteint, soit de contempler le bien. Le philosophe peut donc permettre le développement de l’homme et, par sa compréhension des fonctions, être le roi-philosophe. En effet, le philosophe doit user de sa sagesse et de son savoir pour appuyer la population. Comme l’étaient les filles vierges d’Apollon, le sage de Platon est le guide spirituel. Avec sa maîtrise des fonctions, il peut savoir où doit et devrait travailler l’homme en face de lui, si, bien sûr, il le connait. Si la société veut parvenir à faire ce bien, elle doit être dirigée par ceux le mieux à même de le définir. Le philosophe de Platon ne doit pas être seulement le roi d’une cité utopique, mais aussi le pédagogue qui sort l’homme de ses vieilles croyances. En effet, le philosophe maîtrise le monde intellecte. C’est certain qu’en plus du monde intellecte qu’il