SUJET :
Comme base de discussion pour la séance en présence, vous déposerez sur la plateforme un document de maximum 2 pages qui présentera votre réflexion, sur la base de vos lectures, concernant les trois questions suivantes 1. Qu’entend-on par plasticité cérébrale (p. 55 du manuel) et en quoi cette plasticité peut rendre compte de l’influence de l’environnement (ou du culturel) sur le biologique ?

Durant le XXème siècle, le consensus était que certaines zones du cerveau ne changeaient plus après l’enfance. La communauté scientifique pensait que seules certaines zones comme l’hippocampe, siège de la mémoire, continuaient à évoluer 1. Mais dans les années 2000, avec la naissance des nouvelles techniques de neuroimagerie2 , la recherche a pu démontré que l’expérience change à la fois la structure anatomique du cerveau et son organisation physiologique, et ce, tout au long d’une vie humaine3. Ainsi, quand le cerveau est exposé à une expérience ou un apprentissage, «processus par lequel un être vivant enregistre des éléments de son environnement extérieur» 4, des informations activent les récepteurs sensoriels et les réseaux de neurones du système nerveux. Un neurone activé transmet une impulsion nerveuse via les axones (long prolongement fibreux du neurone), transmettant l’influx nerveux à de multiples autres neurones via l’espace synaptique (espace entre deux neurones) et ce, grâce aux neurotransmetteurs (molécule chimique qui assure la transmission de l’influx nerveux d'un neurone à l'autre, au niveau des synapses). Les réseaux neuronaux sont ainsi des «chemins» formés de neurones interconnectés, et sont créés dans le cerveau au travers de l’apprentissage et la pratique. Chaque fois qu’une nouvelle connaissance est apprise, les connexions neuronales et par conséquent la transmission de l’influx nerveux est amélioré parmi les neurones concernés. Par exemple, si une personne essaye de reconnaître un nouvel oiseau, de nouvelles connexions sont crées parmi certains