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La mutilation génitale féminine/excision (MGF/E) désigne un certain nombre de pratiques consistant à enlever totalement ou partiellement les organes génitaux externes d'une fille.
Aucun bienfait pour la santé, seulement des dangers
Les mutilations sexuelles féminines ne présentent aucun avantage pour la santé et sont préjudiciables à bien des égards aux jeunes filles et aux femmes. Elles comportent l’ablation de tissus génitaux normaux et sains ou endommagent ces tissus et entravent le fonctionnement naturel de l’organisme féminin.
Les complications immédiates peuvent être douleur violente, choc, hémorragie, tétanos ou septicémie (infection bactérienne), rétention d'urine, ulcération génitale et lésion des tissus génitaux adjacents.
Les conséquences à long terme sont notamment: infections récidivantes de la vessie et des voies urinaires; kystes; stérilité; risque accru de complications lors de l'accouchement et de décès des nouveau-nés; nécessité de pratiquer ultérieurement de nouvelles opérations chirurgicales. Par exemple, en cas de fermeture ou de rétrécissement de l'orifice vaginal (type 3 ci-dessus), il faudra procéder à une réouverture pour permettre à la femme d’avoir des rapports sexuels et d’accoucher. Ainsi, l’orifice vaginal est parfois refermé à plusieurs reprises, y compris après un accouchement, ce qui accroît et multiplie les risques immédiatement et à long terme.
Quelle population est exposée?
Les mutilations sexuelles sont pour la plupart pratiquées sur des jeunes filles entre l'enfance et l'âge de 15 ans et à l'occasion sur des femmes adultes. En Afrique, on estime que plus de trois millions de jeunes filles par an sont menacées par ces pratiques.
Plus de 125 millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations sexuelles pratiquées dans 29 pays africains et du Moyen Orient où ces pratiques sont concentrées.(1)
Cette pratique est la plus commune dans l'ouest, l'est et le nord-est de l'Afrique, dans