Plan
Le Plan "Emergence", qui définit la stratégie industrielle du Maroc, doit favoriser l'essor de six secteurs porteurs appelés à jouer "les locomotives économiques" du pays, souligne l'hebdomadaire international "Jeune Afrique" dans sa dernière livraison.
Le Maroc "compte pousser son avantage" dans ces secteurs où ses entreprises sont les plus compétitives, en l'occurrence l'offshoring, l'électronique, l'automobile, l'aéronautique et le spatial, l'agroalimentaire et les produits de la mer, le textile et le cuir, relève le magazine panafricain dans un article intitulé "Stratégie: les fers de lance de l'industrie" et publié dans un dossier spécial de près de 40 pages consacré aux dix années du règne de SM le Roi Mohammed VI.
"Sur sa lancée, en 2006, le gouvernement a, par ailleurs, doublé le plan +Emergence+ par le Plan +Envol+, qui prolonge les axes stratégiques de développement à la microélectronique, aux biotechnologies et aux nanotechnologies", fait-il observer, soulignant que l'objectif minimal d'+Emergence+ est de créer, de 2009 à 2015, quelque 220.000 emplois, de booster le PIB d'au moins 50 milliards de dirhams et d'attirer autant d'investissement dans le secteur privé.
Le Maroc a démontré sa capacité à accueillir un secteur aéronautique et spatial de qualité à la porte de l'Europe dans la mesure où il possède des "atouts indéniables de compétitivité" et il existe "un terreau favorable qui répond aux exigences d'excellences et de sécurité" que ce secteur impose, affirme le président du Groupement des industriels de l'aéronautique et du spatial (GIMAS), Hamid Benbrahim El-Andaloussi, cité par la publication.
"En dix ans, le Maroc a fait d'énormes progrès et pris le chemin des pays émergents grâce à la libéralisation de l'économie et au développement de la communication par Internet", souligne, pour sa part, Laurent Bervas, spécialiste de la création de sociétés avec support