Plan détaillé vers ispahan p. loti
Pour commencer, nous pouvons remarquer que l’auteur présente une invitation au lecteur, en effet, l’anaphore de ces termes « qui veut venir avec moi voir » (lignes 1 ,5 ET 19) traduit cette idée d’invitation, de défi posé au lecteur. Dans cette même expression, nous pouvons relever une allitération en « v » qui souligne les verbes vouloir, venir et voir ; vouloir traduisant le désir, venir l’invitation et voir la découverte, le voyage. Cette même phrase, répétée trois fois dans l’extrait, relance l’invitation et rythme la description de l’excursion en l’approfondissant en détails. On peut noter aussi une certaine volonté de la part de Loti d’impliquer le lecteur, traduite par le pronom personnel « nous » et la répétition de « qui ».
2) Un exotisme mis en relief par les couleurs et la nature
Le sujet de cette invitation est un voyage à Ispahan, d’où revient Pierre Loti. Cette contrée est décrite tel un pays exotique, par la douceur des couleurs et du paysage « pâle », « fleur », « soleil », « rose », « beau ciel de mai » et on remarque aussi la présence de couleurs typiquement orientales « dômes bleus », « minarets bleus », « roses », « pavots blancs », l’hyperbole « plus adorablement bleu qu’une turquoise » ce qui produit une impression agréable sur le lecteur. De plus, l’auteur décrit la nature environnante, la terre « fleur », l’eau « oasis » et le ciel « soleil », « ciel ». On remarque aussi la présence du champ lexical des couleurs, employés pour décrire le paysage et les bâtiments et l’emploi d’un lexique oriental « Asie », « dôme », « minaret », « tiare », « mosquée ». Tous ses termes traduisent l’exotisme et le raffinement du voyage proposé.
Pierre Loti, grand voyageur, lance une invitation au voyage exotique vers l’Orient et plus particulièrement vers Ispahan, mais cette excursion semble difficile et mystérieuse.
II Un voyage marqué par des difficultés
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