I- Paris, un lieu de débauche a) L’omniprésence du vice - L’omniprésence du vice est mise en avant dans une longue énumération de la ligne 7 à la ligne 10. Dans cette énumération très imagée, le vice est décrit comme présent dans toutes les sources d’eau de Paris : « bassins, jets d’eau, pluie, ruisseaux ». - La pluie est même décrit comme pénétrante, personne ne peut échapper au vice, il est en tout être sur Paris. - Paris est même décrit clairement comme un lieu de débauche, on peut lire : « La ville n’était plus qu’une grande débauche de millions et de femmes (l.6-7) b) Un extrait imagé - Il y a tout d’abord comme dit précédemment l’image du vice présent dans tous les points d’eau parisiens. - Il y a également une image plus forte encore, celle de la Seine qui transporte chaque nuit les déchets produits par le vice (l.10 à 15). Dans cette énumération, de nombreux vices sont passés en revue : corruption « miettes tombées sous la table », la prostitution « billets de banque glissés dans les corsages », l’adultère « nœuds de dentelle laissés dans les fiacres ». - Cette image va plus loin encore en utilisant les termes « brisé et souillé » pour parler de l’objet du désir des parisiens. II- Le succès et l’apogée de Saccard a) Une ville propice - Paris est une ville riche, on peut relever le champ lexical de la richesse : « doré, voluptueux (l.17), or (l.18), colossale (l.20) ». - Les parisiens ont soifs d’argent et de réussite, on peut lire : « sa quête haletante du grand jour (l.16) ». Les parisiens vivent le jour de débauche et d’argent et passent la nuit à attendre le jour. - L’image finale avec la personnification des Tuileries montre bien le calme de la nuit par rapport à l’effervescence de la journée. b) La gloire des Saccard - L’apogée des Saccard est annoncée dès le début de l’extrait : « la fortune des Saccard semblait à son apogée (l.1). - Ils semblent d’autres part animés par un feu,