plan de dissertation sur les enfants-médicaments
SUJET : On vient de blâmer – à tort, selon nous – des parents qui avaient donné naissance à un enfant afin qu’on puisse prélever sur lui et transplanter un peu de sa moelle osseuse compatible avec celle de son aîné, atteint de leucémie : on a alors crié à l’ « enfant moyen », mais ne faut-il pas mettre en avant l’existence primordiale de la communauté familiale ?
Son frère n’a pas été vraiment sacrifié : il a assurément été programmé en vue de ce salut, mais il y a gagné de vivre et de faire vivre celui qui était inexorablement perdu.
François DAGOGNET,
La maîtrise du vivant
Plan développé :
1. Pourquoi il faut le faire ?
2 vies de plus :
Une vie créée (le bébé) et une vie sauvée (l’aîné).
Le droit à la vie :
Le premier des droits de l’enfant, tout enfant a le droit de vivre.
La survie de la famille :
S’il n’avait pas été créé, l’aîné n’aurait pas survécu et les parents ainsi que toute la famille auraient été brisés.
Des techniques scientifiques évoluées :
Les techniques scientifiques aujourd’hui très évoluées permettent d’éviter les complications pour le bébé ou qu’il ne décède à cause de l’opération.
Assistance à personne en danger :
C’est un des devoirs de tout citoyen : si une personne est en danger et que nous avons les moyens de l’aider, nous devons le faire, comme on aide une personne coincée dans un puits.
Ce n’est pas un sacrifice :
On ne tue pas le bébé pour sauver son aîné, on prélève juste un peu de moelle osseuse.
Société :
Aujourd’hui l’enfant a pris une très grande place dans la société et on ne tolère plus sa mort (qui était pourtant courante il y a une centaine d’année). La société met donc tout en œuvre pour l’éviter.
2. Conséquences néfastes parfois rencontrées
Question d’éthique :
L’homme intervient trop dans la vie, il faut laisser faire la nature (catholiques de droite).
Quand on donne naissance à un enfant, c’est normalement pour l’enfant lui-même et non pour qu’il serve