Plan algérie
Ayant r u l'occasion, ici nigme, de tracer les grandes lignes de la politique économique algerienne depuis l'Indépendance, nous ne reviendrons pas longucriient s u r le contexte dans lequel a été élaboré le Plan Quadriennal (1). Nianmoins, le lecteur doit avoir clairriiient présent à l'esprit qu'un tel projet collectif 8 n'aurait pu être ce qu'il est si l'Algérie n'avait pratiquement inais rigouseusement conquis ! pouvoir réel sur l'appareil productif installé e sur son territoire, si elle n'airait dans le même tenips développé ses propres forces procluctives e t si elle ne s'était donné progressivement ces moyens d'une politique écononiique que sont une mo~inaieautonome e t le contrôle des flux r t d s e t monétaires internationaux. De même, le Plan Quadriennal n'est pas u n document abstrait. u n exercice acadérnique. L'Algérie avait à faire face à une série d e déséquilibres e t de risques e t le Plan Quadriennal devait, pour faire réussir la politique d'industria:lisation, assurer la résorption prioritaire de ces déséquilibres (formation dei; cadres, relations agriculture-industrie). Il porte bien e n lui un « modèle >> (théorique) d'industrialisation, directement inspiré de toute la politique qui l'a précédb. mais ce «modèle n doit nécessairement tenir compte avec souplesse, des étapes successives e t des conditions concrètes. Néannioins, lc Plan Quadriennal représente, dans l'évolution d e l'économie algérienne, une étape qui pourrait apparaître par la suite comme décisive. A la différence d u Plan Triennal (1967-1969) ou des perspectives septennales (1967-1973) ( 2 ) , le Plan Quadriennal a été l'objet d e discussions longues e t précises a u niveau le plus blevé d u Pouvoir politique (Présidence d u gouvernemeni., Conseil de la Révolution) e t il représente sans aucun doute I'expression d e la volonté des autorités politiques. En particulier alors q u e le Plan triennal n'était qu'un programme indicatif, il