Plan agriculture americaine
La première idée qui vient à l’esprit quand on évoque l’agriculture américaine, c’est la puissance des productions qui fait de ce pays l’un des greniers de la planète et qui lui confère un véritable « food power ». La première image qui vient à l’esprit c’est celle des « combines », ces batteries de moissonneuses batteuses qui, rationnellement parcourent de vastes espaces cultivés lors des moissons. La première crainte n’est plus celle qui a hanté des générations, celle de voir des farmers en haillons fuir des exploitations du middle west ruinées par la grande crise des années 30 et partir vers de nouveaux eldorados californiens, mais celle des conséquences possibles d’une production massive de produits OGM. (accroche).
Ces images confuses et parfois contradictoires nous ramènent à l’idée que l’agriculture américaine reste un des maillons essentiels de l’économie et de la puissance américaine, qu’elle a connu des mutations puissantes et des adaptations au marché mondial sans cesse renouvelées, mais qu’elle n’est pas pour autant à l’abri de crises. (problématique).
Pour l’étudier on peut l’aborder par une étude du type BAL (bases, aspects, limites). (annonce du plan).
I/ Les bases.
1°/ Un espace naturel favorable à l’agriculture.
Espace agricole immense, nature généreuse, bons sols et diversité climatique permettant une gamme ouverte de productions.
2°/ Une agriculture aidée par l’Etat.
Importance des subventions, soutien des prix, protection par des normes, défense de l’agriculture dans les négociations commerciales, etc. 3°/ Une agriculture intégrée.
Maillon de la chaîne de l’agrobusiness et pénétrée par les milieux financiers et le grand capitalisme.
4°/ Une agriculture scientifique et capitaliste tournée vers la productivité.
Puissance mécanique, engrais, agriculture marquée par la recherche agronomique, concentration des exploitations.
II/ La puissance des productions.
1°/ Des productions massives
Blé, maïs,