Plaidoyer français : l’avortement

J’entends souvent critiquer l’avortement autour de moi. On lui reproche d’ôter la vie d’un être vivant, d’utiliser des méthodes inhumaines, de laisser des séquelles physiques et psychologiques chez la femme porteuse. Sans méconnaitre la part de vérité que contiennent ces critiques, je refuse de condamner systématiquement l’avortement. Je lui reconnais des aspects positifs.

Et d’abord, il faut savoir que lorsqu’on avorte, le fœtus n’est pas encore un être humain à part entière, c’est une simple « crevette » qui nage dans le liquide amniotique et qu’il n’est pas conscient de ce qu’il lui arrive. Certes, on peut lui reprocher d’enlever à celui-ci la chance de vivre, mais il appartient aux parents le choix de la vie ou de la mort de leur enfant.

Par ailleurs, lorsque la jeune fille n’a pas encore atteint sa majorité, l’avortement est fortement recommandé car sans lui, l’adolescente verra son avenir sérieusement mis à mal. Je sais bien qu’on peut reprocher à l’avortement d’être trop utilisé comme moyen de contraception, mais il appartient à la jeune fille de mettre toutes les chances de son côté pour ne pas tomber enceinte.

Autre aspect positif de l’avortement ; si la femme est victime de viol, il est compréhensible qu’elle choisisse d’avorter. Qui aimerait porter et élever l’enfant d’un pur inconnu ? Tout en sachant que celle-ci n’était évidemment pas consentante et n’a donc pas fait ni eu le choix d’avoir cet enfant.

Cette dernière qualité en suscite une autre : c’est que l’avortement empêche à l’enfant de vivre dans des conditions précaires lorsque les parents de celui-ci sont dans une situation financière misérable. Elever un enfant présuppose un investissement financier très important ! Il faut y réfléchir à deux fois ! J’entends dire parfois autour de moi que les méthodes utilisées pour avorter sont inhumaines et violentes, comme voilà un reproche gratuit qui ne résiste pas à l’analyse ! Au contraire, il existe