plaidoirie debout les morts
Bonjour à tous ! Je me présente , avocat de la famille de madame Simeonidis, désormais décédée comme vous le savez,. Une simple histoire de meurtre (1) m’a-t-on dit.(2)
Laissez-moi vous exposer les faits. A son insu, elle a été victime d’un plan machiavélique orchestré par Madame Gosselin qui la poursuivait depuis une vingtaine d’années. Oui ! vingt ans que son assassin rode derrière elle. Vingt ans de mensonges résumés en un meurtre impitoyable. Dans les archives de monsieur Simeonidis, son père, on a découvert que l’accusée, Juliette Gosselin faisait partie de l’opéra dans lequel s’illustrait à l’époque la vedette, Sophia Simeonidis. Juliette n’étant que sa simple doublure n’a pas accepté la critique de Daniel Dompierre et Mr Frémonville et a projeté de les tuer. Ce qui fut chose faite. Son désir de vengeance nourri par la jalousie ne pouvait que s’accroitre. Sophia ne savait pas que la mort lui tournait autour. Mystérieusement, Juliette, la fameuse doublure, déménage dix ans plus tard dans le même quartier que Mme Simeonidis. Ayant une passion commune, la fausse amitié entre Sophia et Juliette ne pouvait que débuter. Un matin, un arbre apparait, un chêne. Un pauvre et innocent chêne, oui ! Qui aurait pu imaginer que ce dernier deviendrait un tombeau ? Le tombeau de Madame Sophia Siméonidis ! Les enquêteurs ont en effet, retrouvé le cadavre de cette pauvre cantatrice enracinée dans les racines de cet arbre, qui est la racine de cette énigme. Mais, un obstacle apparait au plan raté de Juliette : l’arrivée dans le quartier des trois jeunes hommes ici présents ainsi que Monsieur André Vandoosler, ex-commissaire. Ceux-ci ont admirablement déjoué les plans de Juliette en cavale depuis vingt ans qui, durant cette période, a commis également d’autres meurtres liés à l’affaire de Sophia. La fausse carte de Stelyos qui a conduit l’animal à sa proie montre toute la finesse avec laquelle a agit l’accusée. Sophia n’a rien fait(3), la