Pierre miquel
Auteur très prolifique, il a écrit plus de 110 ouvrages. Son premier livre, L’Affaire Dreyfus est publié en 1959, suivi en 1961 de Poincaré. Il rencontre le succès avec son Histoire de France en 1976. Deux ans plus tard, il se plonge dans les archives de la Grande guerre qui viennent de s'ouvrir. Il ne va alors plus quitter cette période, devenant un des spécialistes de l'histoire de la Première Guerre mondiale et à laquelle il consacrera de nombreux livres.[1]
Il mène en parallèle une carrière à la radio et à la télévision. Dans les années 1970, il est responsable de documentaires à l'ORTF puis Antenne 2, puis producteur sur France-Inter de plusieurs séries historiques : Les Oubliés de l'histoire, Histoires de France et Les Faiseurs d'histoire.[1]
Il est victime d'une hémorragie cérébrale en novembre 2005 qui le laissera gravement paralysé. Il meurt à 77 ans le 26 novembre 2007, il a été soigné jusqu'à sa mort dans un établissement de l'Office national des anciens combattants (ONAC) à Boulogne-Billancourt.
Pierre Miquel est à bien des égards l'héritier de Michelet. Républicain, il admirait l'audace de la Révolution française et il défendait l'héritage des combats républicains. Il s'était lancé dans l'étude de cette tâche obscure de l'histoire, rien de moins que rendre au peuple sa juste et véritable place. Il écrivit "La Grande Révolution" en faisant le chemin des provinces et "La Grande Guerre " en plaçant au centre de son travail les simples soldats. Historien d'archives sachant utiliser les témoignages, Pierre Miquel a bâti une fresque de la France