Pierre et Jean de Maupassant
I. L'apparence de Madame Roland.
Dans le début du roman, Madame Roland apparaît comme une femme mûre, calme et réfléchie, évitant les conflits et jouant à la perfection son rôle d'épouse, de maîtresse de maison ainsi que de mère. Dans le premier chapitre, Maupassant la décrit comme « Une femme de quarante-huit ans et qui ne les portait pas. » […] ( page 22 ) « Ses cheveux châtains commençaient seulement à blanchir. Elle avait un air calme et raisonnable, un air heureux et bon qui plaisait à voir. » […] ( page 22 ) On remarque l'anaphore de l'expression « un air » qui semble prévenir d'une transformation de sa personnalité comme nous le constaterons dans le prochain paragraphe. « Elle, par horreur des scènes, des explications inutiles, cédait toujours et ne demandait jamais rien. » ( page 22 ) Ici, on peut constater que Madame Roland cherche à éviter les conflits et entretien son rôle d'épouse parfaite. Elle tient à renvoyer une image d'elle-même naïve et rêveuse par exemple, toujours dans le premier chapitre qui se substitut à la situation initiale : « Elle aimait les lectures, les romans et les poésies, non pour leurs valeurs d'art, mais pour la songerie mélancolique et tendre qu'ils éveillaient en elle. Un vers, souvent banal, souvent mauvais, faisait vibrer la petite corde. » […] ( page 22 ) « Elle se complaisait à ces émotions légères qui troublaient un peu son âme bien tenue comme un livre de comptes. » ( page 22 ).
II. La face cachée de Madame Roland.
Au fur et à mesure du roman, la personnalité de