Pieds gelés et grande tristesse

Le jour de ma plus grande peur commence le Vendredi quinze Janvier deux mille dix. A dix sept heures trente, ma chienne, Anouk s’est enfuie de la maison et je pars précipitamment à sa recherche.

En rentrant de l’école vers dix sept heures trente. Nous avions coutumes, ma sœur et moi d’aller embrasser nos grands parents. Ce jour là, j’y étais allée avant elle. Ma cadette en y allant, avait malencontreusement laissé la porte entrebâillée.
Mon chien en avait profité pour prendre la fuite. Prise de panique comme à chaque fuite de cet animal, je m’élançai à sa suite. Elle pouvait faire peur en voulant jouer avec des personnes se promenant ou à vélo. Elle pouvais aussi courir après une voiture et mon angoisse était qu’elle se fasse tuer par un automobiliste.
Pour tout souliers j’avais enfilé de simples crocs. Je n’ai pas pris le temps d’enfiler une veste, ni un blouson. J’avais pris par contre les premiers objets qui s’étaient trouvés sur mon chemin. C’est-à-dire un bonnet et une laisse. Je les avais enfilés et j’étais sortie dehors comme une tornade. Je m’étais élancée à la poursuite de mon chien.

Je traversa un champs cultivé. J’aperçu mon chien dans le champ voisin. C’était un labrador noir, une chienne d’une beauté époustouflante. Ses bouts de pattes peints en blancs ainsi que son poitrail et le bout de sa queue. Le genre de chien qui pourrait produire un succès fou au cinéma.
La chienne me regardait. Son regard attentif à chacun de mes gestes, quand ma main bougea pour lui faire signe. Elle partit en courant, pensant que je voulais jouer avec elle. Je m’élança à sa poursuite prête comme chaque fois à la protéger.
Je courus sur le chemin tortueux qu’était la route. Une voiture bleue, très familière s’arrêta à mes côté. C’était la voisine. Une femme très sympathique.
- Bonjour, tu veux que je t’amène jusqu’à ton chien ?
Ma chienne était à cent mètres de nous.
- Non merci, mes pieds sont trop sales. Je ne voudrais