Phénomène de société: la musique
• La musique est au cœur de l’existence des adolescents: 68 % des 12 – 25 ans en écoutent tous les jours. Elle les accompagne dans tous leurs déplacements. Oreillettes ou casque aux oreilles, ils déambulent ainsi, comme absent du monde environnant. Elle constitue le noyau dur de leur culture, fait partie de leur identité, elle structure leur personnalité. Cette culture du son est une culture mondiale. Un adolescent sur une plage à Tahïti, et un adolescent en Italie, un autre sous le mur des lamentations, peuvent écouter les mêmes morceaux qu’un adolescent carolo.
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La musique a plusieurs fonctions pour les adolescents: elle détend, refoule les angoisses, les distrait du monde, leur permet de s’évader. Avant d’être un partage d’émotions, dans le cadre de soirées privées, en discothèques ou aux concerts, elle est d’abord un ressenti très personnel, elle reflète à la fois les joies et les angoisses, le mal de vivre comme les espoirs. La musique donne aussi à réfléchir (comme le rap) sur le monde ou sur une situation sociale.
Le « fond musical » des adolescents est très riche, varié, divers, chargé légalement ou pas! Les goûts varient selon l’âge, le milieu social, le sexe…, chaque tribu a sa musique de prédilection, ses musiciens ou ses chanteurs de référence.
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Attention, DANGER!
• La musique, les adolescents l’écoutent fort, au risque de la surdité. Une manière sans doute de faire taire leurs peurs et leurs inquiétudes face à l’avenir, ou bien une volonté de se faire remarquer, c’est-à-dire entendre d’une société qui fait la sourde oreilles à leurs problèmes.
Le paroxysme sonore déclenche une formidable sensation de plaisir. Passé le seuil douloureux de 90 décibels, le cerveau libère, comme au cours d’un marathon, de l’endorphine, une morphine naturelle qui fait l’effet d’une drogue. La musique représente une nouvelle forme de toxicomanie.
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Un jeu interactif Capture 3D Sound Experience, mis en place par le gourvernement en