Phylosophie
« Quand bien même il aurait la logique pour lui, le monstre dit en lui: « Non! » Lorsque je veux savoir si une vérité est bonne et salutaire, si c'est une vraie vérité, je me l'incorpore, je l'ingère, pour ainsi dire; si elle me convient, si elle collabore harmonieusement au sein de mon organisme avec les autres élément de mon psychisme, si je continue à bien fonctionner, à bien me porter et si rien en moi ne se révolte contre l'intruse, je me dis que c'est là une bonne vérité, qu'elle n'est pas vénéneuse, qu'elle ne me nuit pas. (...) Une grande vérité crée dans celui qui la distingue un sentiment général de détente et d'épanouissement. » [Jung.- L'homme à la découverte de son âme, Petite bibliothèque Payot, 1977,
p.302]
C’est l’exemple même du subjectivisme! Ça ne peut être plus clair : Jung fait de chacun le critère de la vérité. Les énoncés quelconques ne sont pas vrais en eux-mêmes mais si et seulement si ils me conviennent, c’est donc moi (chacun) qui suis le critère permettant de déterminer si un énoncé est vrai ou faux.
« Être dans la vérité, c'est conformer son intelligence à une réalité que l'intelligence n'a ni construite ni rêvée, et qui s'impose à elle. (...) Il n'y a de vérité que si l'intelligence concorde au réel. » [Marcel de Corte.- L'intelligence en péril de mort, Éd. du Club de la Culture Française, 1969, pp. 22 et 24]
Aux antipodes du précédent, Marcel de Corte est manifestement objectiviste : c’est le réel qui est le critère de vérité, pas l’intelligence, ni l’imagination. C’est à l’intelligence (moi, chacun) de s’adapter à la réalité pour être dans la vérité.
À mon tour maintenant!
« L'intelligence humaine ne crée pas l'information, elle ne la produit pas. Elle la reçoit lorsqu'elle examine une galaxie, un atome, une molécule, un être vivant. Elle se nourrit de l'information qu'elle assimile. L'information est son pain. L'Univers physique et la nature précèdent de beaucoup l'intelligence humaine qui est en train