Photoperiodisme
La notion de photopériodisme a été découverte pour les plantes en 1920. Les Américains Wightman W. Garner et Harry A. Allard ont alors montré, que la floraison d'une variété de tabac (Maryland Mammoth) dépend de la durée de l'éclairement journalier (photopériode). Ils nomment ce phénomène photopériodisme.
Le photopériodisme induit par les rythmes nyctéméraux est d’une grande importance écologique sous nos latitudes. Les êtres vivants (animaux et végétaux) possèdent une horloge biologique qui leur donne le sens du temps et des saisons qui passent. La nuit, le plancton marin remonte en surface et redescend la journée. Pour les plantes, le photopériodisme joue un rôle majeur ; la dormance, la germination, la croissance et surtout la floraison (donc la fructification) sont sous son contrôle chez bien des espèces. Les cycles de reproduction des animaux et leurs migrations en dépendent également. « Quand les jours allongent, oiseaux et renards sont portés aux amours. Quand ils décroissent, c’est le tour des ruminants. Le printemps est la saison des nids, la forêt automnale retentit du brame des cerfs. Quand le jour atteint sa durée minimum, le lièvre variable revêt sa livrée blanche et ses ennemis le confondent avec la neige hivernale. C’est un signal d’alarme pour de nombreux insectes qui suspendent toute activité et se figent dans l’attente du retour de la belle saison
La lumière est un vecteur d’énergie rayonnante. Elle se propage sous forme d’ondes dans l’espace, du soleil – réservoir quasi inépuisable comparé à ce qui est nécessaire à la vie d’une humanité- aux végétaux chlorophylliens qui savent la convertir en énergie chimique sous forme de sucres (glucose, fructose, saccharose…) et d’huiles dans lesquelles l’énergie est encore plus concentrée. Ainsi, l’intensité lumineuse sera le facteur abiotique le plus important puisqu’il conditionnera l’essentiel du phénomène de la photosynthèse, producteur direct ou indirect de toute la biomasse