Philosophie
A- Huit consignes à appliquer avec soi :
1- Donner une réponse claire et argumentée à la question traitée dans le sujet.
• (Ne répondre par « oui…, mais… » que si les thèses avancées sont parfaitement nuancées entre elles.
• Il est possible de répondre à la question par une esquive (ouverture) justifiée. Dans ce genre de réponse, le contenu de la question s’en trouve lui-même remis en question:
Exemple : le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
« La question se pose moins au niveau de la satisfaction du désir qu’au niveau de l’adaptation du désir à la réalité… »
2- Souligner dans la mesure du possible l’aspect paradoxal de la question.
3- Varier les arguments (exemples, raisonnement logique, citations, vérités scientifiques, faits divers, phénomènes sociaux)
4-User de mots descriptifs d’ordre général :
La condition, l’intérêt, la possibilité, les limites, le fondement, la relation (de déterminisme (de causalité), de dépendance, d’antériorité, de postériorité, d’opposition, contrastée, etc.), l’inhérence (l’immanence), la finalité, etc.,
5- Traiter la question sous les différentes approches possibles : philosophique, sociologique, psychologique, physiologique, scientifique, etc.
Exemple : Peut-on désirer sans souffrir ?
« Si l’on revoit la question sous le point de vue physiologique, on ne peut ne pas constater l’intime relation du désir à la souffrance (explication, exemples)…. Mais replacée dans le contexte psychologique de la sublimation inconsciente, la souffrance peut être érigée en énergie positive capable de transmuer l’angoisse en apaisement. Ainsi pourrait-on se détourner de tout ce qui attise le désir en s’adonnant par exemple à la lecture ou encore à l’exercice des activités sportives ou artistiques. De ce point de vue, la souffrance cesse d’être une condition de l’objet désiré.
6-Confronter les opinions en vue de les dépasser.
7- Distinguer, au sein de la question, entre la thématique centrale et la