Philosophie - Projet de loi C-10
Le financement public afin d’aider des projets quelconque peut provoquer certaines controverses chez les citoyens. En effet, c’est le cas concernant le projet de loi C-10 suggéré par le parti conservateur en 2008, qui vise à annuler le financement public de films et d’émissions jugés contraires à l’ordre public par des fonctionnaires du ministère du Patrimoine canadien. Ce projet aurait comme résultat d’éviter le financement de films obscènes et aussi une meilleure gestion dans l’argent des contribuables. Toutefois, cette loi mènerait à la censure dans l’industrie du cinéma, une industrie qui représente un marché en difficulté.
Tout d’abord, ce projet de loi permettrait d’éviter le financement public de films pornographiques ou très violents, par exemple. Extraire de l’argent des contribuables afin de produire ces émissions obscènes représenterait en soi un geste obscène. Les contribuables payent déjà beaucoup d’impôts donc, ce projet des conservateurs mènerait vraisemblablement à une meilleure gestion de leur argent. Effectivement, l’argent des contribuables doit financer l’éducation ou bien la santé de notre société, et non dans la production de films jugés contraires à l’ordre public. C’est d’ailleurs la responsabilité du gouvernement de placer l’argent des impôts dans des projets qui vise à faire progresser la société. Le financement public de films qui pourrait s’avérer obscènes représente un recul pour notre société.
Par contre, un projet de loi de ce genre comporte certains effets négatifs. L’industrie du cinéma est un marché difficile à percer car produire un film coûte de plus en plus cher. Les maisons de production les mieux nanties produisent les films populaires ou bien à gros budget, qui renferment très souvent des scènes pouvant être jugées obscènes. Ces films sont toutefois divertissants et appréciés à travers une bonne partie de la population. Il serait donc équitable que le gouvernement laisse une chance aux cinéastes peu