Philosophie : la connaissance n’est elle qu’une correction de nos opinions ?
Sur de nombreux sujets, nous avons des opinions, des avis, des points de vue à donner. Il suffit d’assister à de nombreux débats pour constater que les opinions sont diverses et souvent opposées sur un très grand nombre de sujets. Mais avoir des opinions ne consiste pas nécessairement à penser. Mieux, nous pouvons constater que les opinions, les avis, sont bien souvent caractérisés par une absence de fondement. C’est en ce sens que nous distinguons communément l’opinion de la connaissance. Mais on ne peut dissocier l’opinion de la connaissance parce que sans connaissance il n’y a pas d’opinions : en effet l’opinion est un jugement sur des faits et des expériences.
Les opinions varient au cours d’une vie, autant que le sujet a d’expérience et de rencontre avec le monde extérieur, que son corps lui offre comme possibilité de les confronte au monde réel ; En ce sens, on peut bien dire que la connaissance consiste à corriger les opinions qui peuvent parfois être vraies mais n’on, même dans ce cas, jamais le statut de connaissances. Mais la connaissance n’est-elle que cela ? Corriger c’est redresser ce qui est fautif ou défectueux. On corrige des épreuves, en indiquant par certains signes les fautes de composition ou les changements à faire ; et corriger c’est aussi exécuter les corrections indiquées par l'auteur ou le correcteur. Corriger c’est aussi redresser pour ramener du mal vers le bien. Ainsi, on corrige des fautes, des épreuves, mais on peut aussi corriger une personne. Dès lors, l’expression peut avoir plusieurs sens. Elle peut signifier qu’on lui indique quelle est la bonne voie, mais aussi qu’on punit cet individu. Ainsi, corriger nos opinions, peut signifier qu’on les redresse, qu’on précise ce qui manque, qu’on les rectifie. Mais s’opposer est-ce corriger ? Une telle identification des deux termes ne revient-elle pas à réduire la connaissance ? Quels sont donc les liens entre la