Philo
1. L'activité de penser peut compromettre le bonheur par l'impossibilité de se distraire l'esprit, de cacher la réalité, en se projetant dans le passé et le futur
2. S'empêcher de penser aurait pour conséquence l'inconscience et la déshumanisation qui nous feraient vivre dans un bonheur artificiel.
3. Pensée et bonheur sont conciliables, la pensée pouvant conduire au bonheur même si celui-ci n'est pas forcement le but de l'existence
Extrait du document: La première réponse qui me vient à l'esprit est que penser sans cesse peut empêcher d'atteindre le bonheur car la pensée inclut la concentration et la réflexion et ainsi empêche la distraction et peu compromettre à plus long terme le bonheur. Ainsi comment parvenir à être heureux après la mort d'un proche si en pensant sans arrêt à ce décès nous ne pouvons divertir la pensée et avons toujours en tête ce fait. Mais se distraire l'esprit pour espérer atteindre le bonheur est-ce la bonne solution ? Ne serait-ce pas se berner soi-même, ce qui au final aura un effet néfaste sur la personne ? Si nous prenons le même exemple du décès, une personne préférant ne pas penser et se distraire l'esprit pour ne pas souffrir de la mort du proche ne fera pas son deuil et au final sera vraisemblablement