Philo
1.1. Première leçon
La psychanalyse est née avec le docteur Joseph Breuer et son traitement d’une jeune fille, dans les années 1880-1882.
Avant ça, on appelait les maladies mentales « hystéries », et tant que les organes n’étaient pas atteints la maladie n’était pas très grave.
Breuer découvrit rapidement la notion de traumatisme psychique, et il réussi à en soigner certains par l’hypnose ou en réussissant à faire remémorer au patient les circonstances ayant donné naissance au traumatisme.
Pour résumer, les hystériques souffrent de réminiscences. Leurs symptômes sont les résidus et les symboles de certains événements (traumatiques). Les patients ne se libèrent pas d’un passé douloureux, et négligent pour lui la réalité et le présent.
Ces réminiscences sont chargées d’affects. De ces affects dépendent et la maladie et le rétablissement de la santé.
Tantôt ils persistent et font peser leur poids sur toute la vie psychique, tantôt ils se transforment en processus physiques anormaux, processus d’innervation ou d’inhibition, qui ne sont pas autre chose que les symptômes physique de la névrose. C’est alors une hystérie de conversion.
Breuer a élaborée une théorie comme quoi les symptômes hystériques auraient été provoqués durant des états d’âme spéciaux, dit hypnoïdes. Le sujet étant proche d’un état hypnotique, les évènements pourraient donc prendre une place particulière dans son inconscient, devenant ainsi facilement pathogène.
1.2. Seconde leçon
A Paris, Charcot et Janet font également des recherches sur l’hystérie.
Ce dernier pense que l’hystérie est une forme d’altération dégénérative du système nerveux, qui se manifeste par une faiblesse congénitale de la synthèse psychique. Il entend par là que les hystériques seraient incapables de maintenir en un seul faisceau les multiples phénomènes psychiques, et il en résulterait la tendance à la dissociation mentale