Philo
Catarina Carvalho
De la liberté de pensée et de discussion (pp.48-61)
John Stuart Mill
Hypothèse1 : « l'opinion reçue peut être fausse, et une autre, du même coup, vraie. » (p.49)
Hypothèse2 : « Si l'opinion reçue est vraie, c'est que la lutte entre celle-ci et l'erreur opposée est essentielle à une perception claire et à un profond sentiment de sa vérité ». (p.49)
Hypothèse3 : L'opinion reçue peut contenir une part de la vérité, mais ne la contient pas entièrement. (p.49)
Argument : Les opinions populaires qui ne sont pas influencées par les sens, ne détiennent qu'une partie de la vérité tandis que les opinions hérétiques sont exclues et négligées et pensent détenir la vérité entière. (p.49)
Prolongement : Le cas sur les opinions hérétiques est jusqu'ici le plus courant car l'esprit humain a généralement pris partie et n'est donc pas vraiment ouvert.(p.49)
Conséquence : Une partie de la vérité disparaît tandis que l'autre est prise en compte. Le progrès ou l'amélioration consiste à remplacer « une vérité partielle et incomplète », par une autre plus adéquate aux besoins du moment. (p.49)
Thèse : N'importe quelle opinion dissimulant une part de vérité devrait être prise en compte quelque soit son degré d'erreur. (pp.49-50)
Argument : Une personne « mettant le doigt sur une vérité », qui sans cette dernière, aurait été négligée, ne sera pas jugé tant qu'elle ne néglige pas à son tour une vérité déjà reconnue. (p.50)
Prolongement : Rousseau réussit à pousser une partie de la population à s'ouvrir plus afin de se rapprocher de la vérité, sans l'atteindre, en apportant y « des ingrédients supplémentaires ». (p.50)
Objection : « Mais certains des principes généralement admis, spécialement sur les sujets les plus nobles et les plus vitaux, sont davantage que des demi-vérités. La morale chrétienne, par exemple, contient toute la vérité sur ce sujet et si quelqu'un enseigne une morale différente, il est complètement