La vie intérieure

Au cours du temps, différents mouvements et différents philosophes se sont succédés.
Certains comme Platon, spiritualiste du IVème siècle av JC, pensent que l’esprit a plus de réalité que la matière et que ce qui nous définirait serait notre vie intérieure (la matière étant secondaire) : « Ce qui compte c’est le monde des idées ». Cependant, d’autres penseurs s’y opposent: C’est le cas de Lucrèce, matérialiste du IIème siècle av JC. Selon lui, la vie intérieure ne peut être autre que de la matière. Cette notion de vie intérieure fut donc reprise et contestée par beaucoup de philosophes. Appelée aussi âme ou esprit, la vie intérieure est notamment caractérisée par la pensée : Le dictionnaire la définit entre autre comme étant : le principe de la pensée. Mais cette notion concerne aussi la perception, le désir, les émotions, l’activité intellectuelle, les souvenirs ou encore le rêve.
Le terme de vie intérieure est donc large et peu précis. Il est défini par la conscience mais aussi l’inconscient ou encore d’autres états comme le subconscient et le préconscient, autrement dit, par tous les actes de l’esprit.
Comment pouvons-nous alors comprendre cette notion de vie intérieure ?

La vie intérieure c’est ce qui caractérise l’Homme en tant qu’être humain. Ce qui le différencie d’un animal ou d’un objet.
En effet, ce qui fait que l’Homme est un être humain est tout d’abord son existence : Pour être un Homme, un être doit tout d’abord exister. Or, c’est par l’acte de l’esprit qu’est la pensée que l’Homme est conscient de son existence. Descartes en fait d’ailleurs le thème de plusieurs de ses œuvres. « La Réponse aux secondes objections » dans Méditations métaphysiques tente de montrer qu’on peut conclure l’existence par l’acte de la pensée : c’est une connaissance immédiate, une évidence, une certitude intérieure qui est de l’ordre de la pensée. C’est de cette œuvre qu’est tiré le célèbre dicton « je pense donc je suis » qui résume en