Complément de cours sur : « La connaissance et le réel »

De quoi pouvons-nous être surs ?
Cette question ne demande pas qu’on fasse la liste de ce qui est certain et incertain. Il s’agit plutôt de s’interroger sur les conditions de nos certitudes. La certitude n’est pas la vérité, elle correspond au sentiment d’être dans le vrai.

I) Perception et vérité a) sensation, perception, représentation
La perception est une 1ère forme de connaissance parce qu’on sait presque toujours ce que l’on perçoit. Il n’y a pas de perception chaotique ou désordonnée. La perception se dvp chez l’enfant en même temps que l’apprentissage du langage.

b) perception, jugement et interprétation
On peut prendre l’exemple des illusions d’optique pour illustrer l’idée que ce ne sont pas nos sensations qui sont vraies ou fausses mais le jugement qu’on en déduit.
Le pb de la perception est qu’elle est toujours liée à l’imagination et on ne sait pas directement quelle est la part d’imaginaire et d’objectivité dans nos perceptions. C’est le rôle de la raison de distinguer le vrai du faux dans la perception.

II) Le problème de la vérité a) valeur et limites de la démonstration
Si la démonstration rationnelle ne peut pas résoudre tous les pb, c’est qu’elle doit laisser la place à la croyance. En effet, c’est par exemple la croyance en certaines valeurs qui répond aux questions du sens de l’existence ou du bonheur.

b) la critique de la vérité (Nietzsche)
Pour Nietzsche, les idées de la raison ne correspondent pas à la réalité et ne sont que des fictions inventées pour notre conservation et notre bien-être. Nietzsche ne demande pas quels sont les critères de la vérité mais plutôt qu’elle est la valeur de la vérité c'est-à-dire dans quelle mesure peut-elle servir la vie, la conservation, l’erreur ou la croyance ont sans doute plus de valeur que la vérité.

III) Science et vérité a) la construction de la connaissance scientifique
Pour Bachelard, la