Philo: dissertation sur le "sujet"

584 mots 3 pages
Nous supposons que le sujet que je suis est une personne. Ce qui suppose une conscience non pas simplement sensible comme l’animal mais une conscience réfléchie. Or une telle conscience ne saurait exister si j’étais incapable d’exercer ma raison. Elle est la faculté qui me permet de bien juger (ne pas commettre d’erreurs), de distinguer le vrai du faux (théorique), le bien du mal (perspective morale). Or comment apprenons nous à bien nous gouverner ?
Kant: éducation: fixe des interdits et des obligations mais on peut comprendre qu’elles puissent se révéler insuffisantes puisqu’il a besoin de faire sa propre expérience afin d’en induire certaines règles.
Ainsi nous en arrivons au fait que l’individu est le produit non seulement de cette éducation qu’il a suivie mais aussi de ce qu’il a appris par lui-même constituant de son propre vécu. Pourquoi ne pas penser que « je suis la somme de mes expériences vécues ? » Peut-on affirmer que l’histoire de l’individu suffirait à le définir ? Ou bien est-on obligé de penser qu’une personne n’est que ce qu’elle décide d’être ? Cela ne nous amène-t-il pas fondamentalement à penser que nous sommes responsables de ce que nous devenons ?

1/

Il est certain que l’expérience précédera toujours la connaissance, ainsi nous pouvons avancer l’idée que sans nos expériences vécues, nous ne serons pour ainsi dire « rien », sans ce passé qui nous rattache au présent, et donc a un expérience qu’on est en train de vivre. La vie se constitue d’expérience, bien sur, comme Kant le dit, nous devons être éduqué pour prendre le recul nécessaire a agir, a réfléchir, a choisir, devant une nouvelle expérience. La thèse du « rien » avancée juste avant, est certes, péjorative ; Seulement, nous en avons l’exemple avec Victor, « l’enfant sauvage », né dans la nature, prés des animaux, qui, sans éducation, a été déterminé selon la nature animale. Nous sommes la somme de nos expériences vécues, nous sommes comme enfermés dans une spirale qui

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