Philo - commentaire du texte thomas d'acquin.
Ce texte aborde la question très classique de la différence entre le légal et l'équitable, dans la lignée d'Aristote, entre suivre à la lettre la loi et l'esprit de la loi. La difficulté de ce texte vient du fait qu'il est très difficile de contester la thèse de l'auteur. Sur le fond : la stricte et aveugle application de la loi peut en effet être néfaste et même contraire à son but. Mais d'un autre côté, accepter une application au cas par cas, c'est aussi poser le problème de l'évaluation de ce cas, qui peut être sujette à différentes interprétations, et par là source de difficulté. Le cas du combattant de la patrie, de celui qui veut lui porter atteinte, est en ce sens intéressant. On ne lui remet pas une somme d'argent mise en dépôt et due (selon la loi) mais dans ce cas, c'est pour la défense de l'Etat (ce qui reste fidèle à l'esprit de la loi) mais empêche cet homme de faire ce qui pourrait lui apparaître moral, l'être. Une égalité devant la loi lui aurait permis d'agir et peut-être de renverser un Etat, ne défendant pas le bien public, même si l'ordre y règne. De même, comment évaluer les intentions ou le degré de folie des hommes...?
Lignes 1-3 / Rappel de la nature des actes humaines particuliers, contingents car œuvre de la liberté : donc le comportement ne peut être ramené à des lois universelles, comme pour des phénomènes naturels.
D'où lignes 3-11 / Conséquences de cela : malgré une attention aux comportements humains de la part du législateur, il y a forcément des cas non envisagés où l'application de la loi serait préjudiciable ; bien que par ailleurs, le principe d'égalité soir juste (à développer). Exemple des dépôts (lignes 5-8) face au fou et à l'opposant politique, comme danger pour l'Etat, le Bien public. Ces deux exemples justifient la transgression de la loi.
Ligne 1 à la fin / Saint Thomas d'Aquin reprend sa thèse en précisant qu'il ne s'agit