JEAN BAUDRILLARD, « La société de consommation ».

1. La thèse de ce texte est qu'aujourd'hui, les Hommes pensent posséder des objets, alors qu'au contraire, ce sont ces objets mêmes qui les possèdent. L'Homme vit au travers de ce qu'il consomme, il voit naître un objet, il le voit vivre puis s'éteindre ; tandis qu'auparavant, les objets vivaient durant plusieurs générations. Les Hommes sont en réalité esclaves de cette société de consommation, et vivent dans un monde virtuel créé par les médias. Nous nous éloignons des hommes pour nous rapprocher de nos objets. Comme le met en avant Baudrillard dans cet extrait avec l'exemple de l'enfant-loup, à force de vivre avec des objets au lieu de vivre avec des Hommes, nous devenons nous-même des objets.

2. « Nous vivons le temps des objets » signifie que notre génération consomme sans cesse, nous vivons à travers des objets et pour des objets. Nous travaillons pour nous payer des objets que nous convoitons, les utiliser peu, et les jeter, car nous vivons dans une société de consommation où la publicité, les médias, le cinéma, la musique, etc, nous poussent à consommer, à acheter des objets d'aucune utilité mais que nous voulons à tout prix. La vie d'une personne possédant le dernier iPhone est elle plus belle que celle d'une personne qui n'a pas de téléphone portable ? En tous cas, c'est ce que notre société nous pousse à penser : Le bonheur serait de posséder des objets, alors qu'en réalité ce sont nos objets qui nous possèdent.

3. La technique aliène l'Homme, la technique est devenu un mode de pensée, une fin en soi. A cause de la technique l'Homme développe une pensée calculante, il ne pense qu'à gérer, prévoir, calculer, son but est de dominer la nature et de la servir au besoin de l'Homme. Cependant, aujourd'hui, la technique est bien présente dans notre quotidien, car l'Homme, contrairement aux animaux, sans la technique, est voué à disparaître . Chez l'animal, l'organe et l'outil se confondent : le crabe