Philippe ii de macédoine
Il est l'un des trois fils du roi Amyntas III et d'Eurydice. En 368, alors qu'il est âgé de 14 ans, on l'envoie en otage à Thèbes. Bien traité, il y aurait appris l'art de la guerre en observant Épaminondas (homme d'État et général thébain) . Il y reste jusqu'à l'âge de 17 ans, soit jusqu'en -365. De retour en Macédoine, il prend le pouvoir à la mort de son frère Perdiccas III en -359 (Philippe n’avait que 22 ans) .
Arrivé au pouvoir il se trouve dans une situation difficile puisque la survie du royaume de Macédoine est menacée par les Illyriens. En outre, les voisins de la Macédoine Péoniens, Odryses de Thrace et Athéniens ont tout avantage à un affaiblissement du royaume. Philippe commence par éliminer ses rivaux potentiels, dont le prétendant Argaios, soutenu par Athènes. Il doit ensuite se résoudre à accepter la suzeraineté de Bardylis, roi des Illyriens, dont il épouse la fille, Audata. Il conclut également un traité de paix avec Athènes .
Ensuite, afin de renforcer la position macédonienne, Philippe lance une vaste réforme de l'armée. Il augmente le nombre de fantassins et crée un bataillon d'élite, les hypaspistes, calqué sur le Bataillon sacré de Thèbes. Il donne à son armée un entraînement strict et un armement repensé, comme entre autre l’attribution aux fantassins d'une longue pique, la sarisse, établissant ainsi les fondements de la phalange macédonienne. Fort de sa nouvelle armée, Philippe affronte et vainc les Péoniens puis les Illyriens. Puis il se tourne ensuite vers Amphipolis, qu'il assiège lui-même en 357.
Il intervient ensuite dans la Troisième Guerre sacrée, à l'appel de Thèbes et de la Ligue thessalienne. Cependant, il est battu à deux reprises par Onomarchos,