Philipe claudel - le rapport de brodeck
I-Narrateur
Le roman s'ouvre sur la phrase: « Je m'appelle Brodeck (...) ». On sait donc qu'il s'agit d'un narrateur et d'une focalisation interne.
Brodeck est le père d'une petite fille, Poupchette, et le mari d'Emelia ( elles apparaissent pour la première fois chap I, page 17). On a ni de descriptions physiques, ni d'âges.
Il fut sauvé par la vieille Fédorine d'un village en feu lorsqu'il avait 4 ans. Il dit être orphelin de ses parents, orphelin de sa mémoire.
Brodeck apparaît comme étant un héros anéantit par la guerre et ce qu'il a vécu dans un camp. Il s'éloigne de ce rôle de héros, il a du mal à supporter tout ses souvenirs et ce qui pèse sur lui. Mais l'amour qu'il a envers Emelia et envers l'Homme en général le rend plus fort pour surmonter les épreuves. Il a vécu des choses dont les villageois n'ont pas idée, ce qui renforce sa différence. Il dit avoir été « au marge de la vie » (page53)
II-Situation spatiale et temporelle
Le premier lieu apparaît page 15 avec l'auberge Schlosse, le café le plus gros du village. Beaucoup de lieu sont sité (revers du Bourenkopf, ruelle Unteral p87, trauerprintz p88, Kazerskwir p88, Hörni p102, revers du Bösenthal p105). En cherchant sur internet on ne peut pas trouver ses lieux, ils ont donc sans doute été inventé par l'auteur. (nb: souvent cela est précisé à la fin de l'oeuvre mais dans ce livre on a aucuns renseignements.) Mais les sonorités de ces noms de villes nous laisse deviné que l'histoire se passe en Allemagne (terme « pürisch nacht ») Lorsque Brodeck évoque la capitale, il apparaît au lecteur comme évident que cette capitale est Berlin.
Pour placer cette histoire dans le temps, on a jamais de date précise (sauf 10 juin.... mais jamais l'année). Cependant le lecteur n'a aucun mal à identifier le génocide de la deuxième guerre mondiale (39-45) visant à exterminer en premier lieu les juifs. Quelques indices comme l'évocation de l'étoile p238 (« pourquoi ai-je