Microsoft Word - Dissertation version finale.docx15 décembre 2022 Marianne Bruxelle-Cadovius Groupe : 03 1
Peut-on encore être optimiste? Le 6 décembre dernier marquait le 33e anniversaire de la tuerie de Polytechnique, où des femmes se sont fait tuer parce qu’elles étaient des femmes. Nous vivons dans une société patriarcale qui accorde plus de pouvoir et de privilèges aux hommes. L’idée d’une supériorité masculine, omniprésente dans les écrits philosophiques, influence les normes …afficher plus de contenu…

Peut-on encore être optimiste? Dans un contexte féministe, si la réponse est non, alors l’Homme serait déterminé à savoir qu’il ne possède aucune responsabilité et qu’il obéit à des causes psychismes et biologiques. Les phénomènes naturels et les faits humains sont ainsi causés par leurs antécédents. Si la réponse est oui, cela veut dire que l’humain est libre, c’est-à-dire qu’il a la capacité et la responsabilité d’agir selon sa propre volonté. Il est donc capable de se déterminer lui- même. En étudiant les différents concepts, il est possible de présumer que Simone de
Beauvoir et Sigmund Freud ont des points de vue différents, mais qui se rejoignent sur certains points. 1 Gouvernement du Québec, « Féminisme :nom commun, cause commune …afficher plus de contenu…

Ainsi, toujours selon Freud, l’anatomie de la femme expliquerait le fait qu’elle soit moins agressive et moins indépendante que l’homme : « les femmes seraient des hommes amoindris, mais ici principalement à cause d’une particularité anatomique »2. Pour Beauvoir, les humains sont libres, mais c’est la société qui les détermine. De sorte que, le regard d’autrui détermine comment doivent être un homme et une femme. Cette vision est figée et donne l’impression qu’il n’y a qu’un seul modèle à suivre comme une norme qui définirait l’homme et la femme. Cela enlève aux femmes le choix d’être ce qu’elles veulent. Il y a donc une perte d’authenticité, car si elles ne suivent pas le modèle, la société juge que c’est anormal et