Peut on éviter la fabrication sociale des filles et des garçons dans une société qui l’encourage? Depuis des siècles on catalogue les garçons dans le domaine de l’action et les filles dans le domaine de la douceur. Ses fais sont encouragés par les grandes surfaces au moment de noël avec leur catalogue de jouets. Mais sommes nous obligés de suivre ses stéréotypes ? Je démontrerais dans un premier temps que nous ne sommes pas obligé de les suivre et dans un deuxième temps qu’il est impossible d’y échapper et pour finir je donnerais mon avis personnel.

Les stéréotypes sont dénoncés depuis les années 70 par des chercheurs et des parents. Elle perdure, malgré les engagements internationaux, européens ou nationaux de lutte contre les stéréotypes du genre qui assignent filles et garçons à des rôles construits par la société. L’état français lute contre les stéréotypes sexistes. Le 26 septembre 2012, le gouvernement, par la voie de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, annonçait une série de mesures. Parmi elles, la formation des enseignants qui, dans les prochaines Écoles Supérieures du Professorat et de l’Éducation, devrait aider les futurs professionnels à ne pas relayer certains stéréotypes ou préjugés dans leurs pratiques. Ce phénomène aurait même tendance à s’amplifier ses dernières années, ce qui suggère qu’il est loin d’être « naturel ».Ces rôles stéréotypés sont rarement à l’avantage des filles, on les met en scène dans des taches ménagères ou sociales. Les garçons sont incités à se projeter dans le monde extérieur, l’action, l’aventure, la compétition…
De plus, longtemps jugées incapables, les filles aujourd’hui étonnent par leurs résultats dans leurs parcours scolaires. Reste un constat : elles ne s’orientent que très minoritairement dans les filières sélectives qui, en France, mènent aux grandes écoles et donc au pouvoir.

Il est presque impossible de ne pas suivre les stéréotypes