Peut-on se fier à la conscience ?

La conscience se traduit par le savoir de ce que l'on est en train de vivre, mais elle ne s'applique pas pour toutes choses. Elle peut être morale principalement, c'est d'ailleurs cette conscience morale qui fait l'humanité d'un homme. Elle lui donne certains avantages comme la liberté, un libre-arbitre ne se basant pas toujours sur le déterminisme, mais aussi des inconvénients comme l'illusion que nous donne la conscience, qui peut être une faiblesse à certains moments.
Nous allons étudier deux grands axes : la liberté par rapport à la conscience et l'illusion de la liberté venant de la conscience.
En somme, nous allons essayer de répondre à la question de la fiabilité de la conscience.

Premièrement il nous faut définir ce qu'est la conscience : étymologiquement, cela veut dire accompagné de savoir, c'est à dire le savoir de ce qu'on est en train de vivre. La conscience est la perception chez l'homme de sa propre existence et du monde qui l'entoure. Mais il ne faut pas confondre conscience et connaissance de soi, la connaissance de soi implique le savoir d'être soi : le « moi », c'est l'identité que l'on se fait de soi, et non pas le fait de savoir que l'on existe, ce qui est la conscience.
L'homme a de ce point de vue un avantage par rapport aux autres espèces : il possède un retour sur soi, une possibilité de se réfléchir, ce qui n'est pas le cas des animaux.
Les animaux ressentent mais cela ne leur suffit pas à avoir une conscience, ils fonctionnent à l'instinct, ils ne choisissent pas comme nous. L'instinct va les forcer à suivre la règle de la survie en priorité, ils n'ont pas le choix de tuer ou non comme l'homme peut le décider. L’homme possède de ce fait le « libre arbitre », il n'est pas obligé de suivre son instinct, ce qui le rend supérieur à l'animal de ce point de vue.
De même, l'homme peut privilégier certaines choses par rapport à d'autres, par exemple, deux choix de même valeur ne vont pas bloquer